Lors des dernières élections législatives, de nombreux candidats ont suivi Éric Ciotti, mais on a constaté un non-respect flagrant de la parité entre hommes et femmes parmi ces candidats. Cette situation a conduit à des sanctions financières sévères, avec des amendes atteignant jusqu’à deux millions d’euros par an. Il est important de souligner que ce problème n’est pas spécifique à un parti politique en particulier, de nombreux partis ont été sanctionnés pour des raisons similaires lors de ces élections.
Les partis politiques font les comptes après les législatives
Les partis politiques prennent le temps de faire le bilan de leurs candidatures après les élections législatives. Le non-respect de la parité des candidatures entraîne des pénalités importantes. Les Insoumis sont les seuls à respecter parfaitement la parité, investissant 116 femmes pour 117 hommes. Les communistes et les écologistes suivent de près. En revanche, les candidats LR qui ont suivi Éric Ciotti affichent un grand déséquilibre avec seulement 11 femmes pour 52 hommes. Cette situation entraîne une amende de deux millions d’euros par an pour le micro-parti d’Éric Ciotti.
Les écologistes en tête pour la parité
La parité hommes-femmes est obligatoire pour certaines élections, mais pour les législatives, où les candidats s’affrontent individuellement, le compte n’y est pas encore, malgré les amendes instaurées il y a 24 ans. Les écologistes se démarquent avec une parité exemplaire, tandis que d’autres partis peinent à respecter cette règle. LFI, qui avait une parité parfaite de candidatures, voit le fossé se creuser entre hommes et femmes.
Chez Ensemble, Horizons, LR et RN, le nombre de femmes élues est bien inférieur à celui des hommes. Les écologistes se distinguent en offrant autant de circonscriptions gagnables aux femmes qu’aux hommes, ce qui explique en partie leur succès en matière de parité. Dans ces partis, des initiatives visant à encourager les vocations féminines sont mises en place. La dissolution surprise n’a pas facilité les choses, entraînant un manque de candidates dans certaines circonscriptions.
Source de l’article : Francetvinfo