Composition du nouveau gouvernement de Michel Barnier : quatre points clés à retenir

Nouveau gouvernement : quatre choses à retenir de la composition de l'équipe de Michel Barnier
          Après d'intenses tractations, le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler a présenté samedi en fin de journée la liste des 39 membres du gouvernement.

A l’issue de négociations ardues, Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, a dévoilé en fin de journée de samedi la composition complète du gouvernement, composé de 39 membres.

Cap à tribord. Après des discussions qui ont duré deux semaines, la composition du gouvernement de Michel Barnier a été dévoilée le samedi 21 septembre par le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler. Les 39 postes de ministres, ministres délégués et secrétaires d’État ont été répartis entre des personnalités issues du parti Les Républicains (LR) et des représentants de l’ex-majorité présidentielle.

L’entrée au gouvernement du chef des sénateurs LR, Bruno Retailleau, le maintien de Rachida Dati à la Culture et l’arrivée de Laurence Garnier à la Consommation laissent présager un gouvernement plus ancré à droite que celui de Gabriel Attal. Franceinfo fait le point sur les enseignements à tirer de l’équipe du Premier ministre.

Un équilibre entre LR et Renaissance, pas de réelle ouverture à gauche

Les forces politiques au sein du nouveau gouvernement ont fait l’objet de tractations intenses entre les partis de l’ex-majorité présidentielle, LR et Michel Barnier. Les discussions ont failli tourner au vinaigre jeudi avant qu’un compromis soit trouvé. Finalement, LR obtient 10 postes, dont trois de plein exercice. Le reste des maroquins est partagé par des représentants des partis de l’ex-majorité d’Emmanuel Macron, Ensemble, le MoDem et Horizons.

Alors que Michel Barnier se disait prêt à accueillir des personnes « de bonne volonté » dans son équipe, c’est finalement une équipe allant du centre à la droite qui a été composée. Seul l’ancien socialiste Didier Migaud au ministère de la Justice représente une ouverture à gauche, bien qu’en deuxième position dans l’ordre protocolaire. Certains députés macronistes ont été irrités par ces nominations, certains allant jusqu’à démissionner de leur groupe parlementaire.

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Les LR héritent de postes clés

Alors qu’ils avaient initialement exclu toute participation à un gouvernement avec les troupes d’Emmanuel Macron, les LR sont largement représentés avec 10 postes. Bruno Retailleau devient ministre de l’Intérieur, Annie Genevard ministre de l’Agriculture et Gil Avérous aux Sports. La nomination de Laurence Garnier en tant que secrétaire d’État à la Consommation a suscité des réactions en raison de ses positions conservatrices.

Les macronistes en position de force

Malgré leur défaite aux élections législatives, les macronistes conservent une influence importante dans le nouveau gouvernement. Certains occupaient déjà des postes sous le précédent gouvernement de Gabriel Attal. Plusieurs proches d’Emmanuel Macron font leur entrée dans l’exécutif, occupant des postes importants.

Une feuille de route à peine ébauchée par Michel Barnier

Le Premier ministre a esquissé quelques-unes de ses priorités dans un communiqué transmis à la presse : le pouvoir d’achat, les services publics, la sécurité, l’immigration, la dette écologique, l’attractivité économique et la maîtrise des finances publiques. Michel Barnier devra préciser sa politique lors de sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée, attendue le 1er octobre. En attendant, le gouvernement devra se pencher sur des questions urgentes telles que le budget et les éventuelles hausses d’impôts.

Source de l’article : Francetvinfo

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